Communiqué de presse : 2022 se termine bien mais le pessimisme pour l’avenir gagne du terrain

Présentes dans toutes les machines industrielles ou mobiles, et dans tous les moyens de transport, les professions d’ARTEMA – l’organisation professionnelle des industriels de la Mécatronique- réalisent un meilleur 4ème trimestre 2022 que prévu mais s’inquiètent pour les commandes des prochains mois particulièrement au-delà du premier semestre.

Le 4ème trimestre 2022 aura finalement bien résisté et clôture une belle année 2022, riche en expériences. Les chiffres sont bien là et plutôt bons. La progression du chiffre d’affaires global des professions d’ARTEMA devrait être significative. Une performance qui doit être à relativiser car nourrie par les augmentations de prix qui peuvent masquer selon les professions une stabilité voire une très légère baisse de l’activité en volume.
Avec un jour ouvré de moins que l’année dernière sur le trimestre, l’Indicateur global ARTEMA reste à un bon niveau de facturation et résiste pour le carnet de commandes. Les transmissions hydrauliques et pneumatiques malgré une certaine érosion des commandes maintiennent de bons carnets de commandes. Les transmissions mécaniques restent solides.
Au niveau des secteurs utilisateurs malgré un sursaut automnal, l’automobile recule encore (-8% en 2022 en immatriculations pour les VP) et laisse définitivement derrière elle les niveaux de 2019 (-30% pour 2022/2019) sans beaucoup d’espoir de les rattraper prochainement. Même si le 1er trimestre 2023 s’annonce meilleur avec des immatriculations en hausse de 8% en janvier et si les carnets de commandes des constructeurs sont plutôt bons, les problèmes d’approvisionnement de semi-conducteurs vont perdurer et risquent encore d’impacter la production automobile en 2023.
Le secteur aéronautique est bien reparti en 2022, et 2023 s’annonce comme une bonne année pour nos professions présentes sur ce segment d’activité.
L’Industrie confirme une bonne activité dans l’ensemble : le secteur des machines de production se maintient même si des interrogations apparaissent pour les investissements futurs ; le machinisme agricole reste dans une conjoncture favorable et promet un premier semestre déjà garanti. Les équipements pour le BTP et la manutention conservent également des carnets bien garnis.

Un tel bilan globalement positif devrait apporter un minimum de sérénité mais il n’en n’est rien.

Un pessimisme exacerbé par l’ambiance générale

Aujourd’hui, les indicateurs d’incertitude restent hauts, l’inquiétude perdure et la visibilité se fige au bord du premier semestre. Plusieurs raisons expliquent un contexte fortement anxiogène :

  • Tout d’abord, la croissance du chiffre d’affaires peut parfois apparaître comme artificielle, gonflée par les hausses de prix et non engendrée par une véritable croissance de l’activité.
  • D’autres raisons laissent un goût amer aux industriels, en majorité « plus pessimistes que leurs chiffres » : l’inflation généralisée, les pénuries de matières premières et de composants toujours présentes, la hausse de la facture énergétique (très pénalisante pour de nombreux secteurs de la mécanique) et le recrutement très difficile.
  • À toutes ces causes se juxtaposent les inquiétudes internationales, conflit Ukraine/ Russie, ralentissement de l’Allemagne, crise immobilière en Chine…
  • L’anxiété crée l’anxiété : les prévisions macroéconomiques plutôt pessimistes de ces derniers mois alimentent la morosité, passent de la macroéconomie à la microéconomie et n’arrangent rien au niveau du moral des entreprises ou des ménages.
  • La consommation, l’investissement restent des variables plus sensibles que jamais au contexte extérieur et jouent un rôle d’amplificateur dans un sens ou dans un autre.

Depuis quelques semaines, dans un océan de pessimisme souffle une brise d’optimisme avec l’apparition de nouvelles prévisions de croissance 2023 révisées à la hausse notamment celles du FMI pour le Monde (+2,9%) et pour la France (+0,7%). La commission européenne voit elle, la croissance française cette année à +0,6% contre 0,4% en octobre 2022. Toutes ces nouvelles perspectives créent un impact positif sur le moral. Bien entendu, une grande prudence accompagne toute bonne nouvelle, telle la croissance « faiblement positive » prévue par le Gouverneur de la Banque de France début décembre 2022.
D’ailleurs, les visions sombres pour 2023 pour l’Allemagne, avec des « Allemagne : Récession imminente ! » titrées dans les médias se sont adoucies également en décembre, l’IFO prévoyant finalement une quasi stabilité à -0,1%.

Au final, malgré les carnets qui restent fournis, les prévisions pour les prochains mois de nos professions, représentées par la courbe rouge, plongent en zone négative dans l’Indicateur Global pour la première fois depuis décembre 2020. Elles absorbent sûrement une part de toutes les inquiétudes ambiantes. Un signal à ne pas prendre à la légère mais à mettre aussi en perspective. Les prévisions 2023 des professions se situent en effet entre 0 et +5% en valeur comparée à une bonne année 2022. Oui, certaines professions s’attendent, donc, compte tenu de l’inflation, à des baisses en volumes. Pour tout le monde une année étale (en volume) serait donc déjà un bel accomplissement.

Rédigé le 13 février 2023.

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L’indicateur Global ARTEMA est un solde d’opinion qui offre une image de la conjoncture de toutes les professions d’ARTEMA depuis le mois de janvier 2008.

Il compte environ 100 répondants chaque mois.

ARTEMA démarre 2023 avec un nouveau président et un bureau renouvelé

Sont élus pour 3 ans :

Nouveau Président d’ARTEMA

François Liotard, actuel Directeur Général LISI AUTOMOTIVE (Fixations)
Ancien Directeur de la stratégie chez LISI AUTOMOTIVE
Autres mandats en cours :

– Vice-Président de la FIM

– Président du groupement de marché automobile de la FIM

– Trésorier de la PFA et représentant des fournisseurs de composants au conseil des Présidents de la PFA

« Mon ambition : servir et défendre les intérêts des industriels adhérents d’ARTEMA, promouvoir la mécatronique pour attirer des talents. » F. Liotard

Nouveau Vice-Président

Pascal Gutton, actuel Directeur Général de CAMOZZI automation (transmissions pneumatiques)
Ancien directeur commercial chez SMC et ingénieur des ventes chez NORGREN

« Je souhaite que ma valeur ajoutée soit bâtie sur 3 piliers : mes connaissances professionnelles dans la gestion d’entreprise, la représentation des PME et l’esprit de groupe qui m’anime au quotidien. » P. Gutton
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Nouveau Trésorier

Jean-Luc Le Moal, actuel Country Strategic Business Support & Development manager chez SKF (roulements)
Anciennement dans la finance d’entreprise (Deloitte, Graines CLAUSE, Schlumberger Industries, Thorn Europhane, Groupe Poliet, Groupe Saint Gobain)

Jean-Luc Le Moal a la « conviction profonde de l’importance de l’industrie pour la puissance globale d’une nation. ». Il a cœur la « Défense et promotion de l’industrie française ».
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Nouveaux membres du bureau ARTEMA

Eric Malavasi, Directeur Business Unit Industrie OEM et AFT (EMEA) et membre du Comex chez NTN-SNR (Roulements)
Ancien Chief Operating Officer USA chez TIVOLY, Directeur de Achats, Président et Directeur Général de TRIPLEX SAS et Directeur de la Business Unit « Grande Distribution » pour les marchés du Bricolage et de l’Alimentaire.
Autre mandat en cours : administrateur FEBMA
« Je souhaite participer plus en amont aux décisions et orientations concernant l’organisation professionnelle ARTEMA afin d’en faire un outil toujours plus performant pour ses adhérents. » E. Malavasi
 .
 

 

Mathieu Bruel, Directeur commercial et étude Industrie chez SCHAEFFLER France (Roulements)
Anciennement chez SCHAEFFLER group : Ingénieur d’application en Allemagne, expert technique en Asie et engagé dans des fonctions commerciales à son retour en France.
« Fort du constat de la richesse des actions d’ARTEMA ces 5 dernières années, j’ai souhaité faire partie du bureau d’ARTEMA pour prendre une part plus active à la vie de notre organisation professionnelle, et aider l’équipe dirigeante à conduire les actions pour le développement de nos métiers. » M. Bruel
 .

 
 

Autre membre du bureau ARTEMA

Nathalie Priol, Responsable Marketing et Communication chez LATTY INTERNATIONAL (étanchéité)
Anciennement Responsable marketing chez SUPRATEC, Responsable Administration des ventes – Service Clients chez NORELEM, Technico-commercial chez ENERPAC.

« Faire partie du bureau, participer aux décisions et orientations d’ARTEMA, qui aident et soutiennent nos entreprises au quotidien, est un privilège. » N. Priol

Le nouveau bureau salue chaleureusement le travail réalisé durant ces 3 dernières années par l’équipe sortante : Thierry Constantin (Vice-Président), Pierre Laguionie (Trésorier) et en particulier le Président d’ARTEMA jusqu’en 2022 : Jean-Claude REVERDELL.

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L’Indicateur Global ARTEMA s’offre un bon 3ème trimestre mais se prépare à des mois difficiles

Avec le même nombre de jours ouvrés que l’année dernière, l’Indicateur global ARTEMA a bien résisté pendant le troisième trimestre avec une reprise des facturations due en grande partie au secteur Automobile qui a vu ses immatriculations repartir en zone positive par rapport à la même période de 2021. Cependant, ce marché reste morose et le niveau de 2019 reste un lointain souvenir.

L’Industrie hors automobile se porte bien dans l’ensemble. Certaines professions ont observé un été plutôt calme mais sans inversion de tendance. Les commandes étaient moins nombreuses mais toujours là. Le mois de septembre a confirmé cette tendance.

Le carnet reste toujours solide, mais moins garni qu’au printemps. Pour beaucoup, l’année calendaire est déjà faite et sauf catastrophe, 2022 s’annonce positive, en valeur, pour l’ensemble des professions, en raison de carnets de commandes qui ont été bien garnis en 2021 et sur la 1ère partie de l’année.
Mais l’avenir s’assombrit : les soucis de matières, de pénuries de produits chez les clients engendrent parfois de lourdes conséquences. Pour une pièce (parfois même très petite et peu coûteuse) qui manque et plus particulièrement les semi-conducteurs, les clients ne peuvent livrer leurs machines et donc reportent leurs commandes aux fabricants de composants.
Mais le pire est ailleurs, un cataclysme énergétique et financier se profile à l’horizon.
La hausse du prix du gaz et de l’énergie en général induit une multiplication des factures énergétiques par 4 ou même par 7 chez nombre d’industriels, en particulier pour ceux qui intègrent du traitement thermique (opération indispensable pour nos professions). Les filières amont de nos professions : forge, fonderie, sidérurgie, traitement de surface… et toutes les industries fortement consommatrices d’énergie se voient menacées dans leur existence même et risquent d’être obligées d’arrêter leur production.

Autres indicateurs préoccupants : l’Allemagne qui est le principal pays client de la France s’attend à une récession imminente.
La Chine, elle, traverse une crise immobilière et peine à recruter, sans compter la reprise des confinements dans certaines zones. Les révisions à la baisse des prévisions de croissance du pays s’enchainent.

De manière générale, l’économie mondiale change. L’inflation mondiale est bien présente, les crises des matières premières et les différentes pénuries, les conséquences du conflit en Ukraine, ont été des éléments qui ont incité les banques centrales à remonter leurs taux, ce qui conduit notamment de manière automatique à faire baisser les marchés financiers.

Dans ce contexte de plus en plus fébrile, terreau fertile pour de nouvelles crises, les prévisions deviennent de plus en plus difficiles. Les professions ressentent toutes cette inquiétude générale, notamment pour le 2ème semestre 2023 mais à ce jour l’activité reste, tant au niveau des chiffres que des carnets, relativement correcte.

Achevé de rédiger le 26 octobre 2022 par Grégoire Hauseux

L’indicateur Global ARTEMA est un solde d’opinion qui offre une image de la conjoncture de toutes les professions d’ARTEMA depuis le mois de janvier 2008. Il compte environ 100 répondants chaque mois.

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Nouveau responsable technique chez ARTEMA

Un parcours remarqué chez ARTEMA pour l’expert technique sortant

Depuis mars 2009, Olivier Cloarec consacrait son expertise à la défense et la valorisation des professions d’ARTEMA spécialisées dans la transmission de puissance, l’étanchéité, les roulements, les guidages linéaires et leur technologie commune : la Mécatronique.

Après plus de 13 ans d’activité à ce poste, il en sort avec des réalisations remarquées notamment :

Une expertise dans les domaines de la normalisation, de la transition écologique, de la veille réglementaire et technologique qui a été saluée par ses pairs, adhérents et partenaires d’ARTEMA lors de son départ le 1er septembre 2022.

 

Maintenant un nouveau responsable technique aguerri aux différents secteurs d’application 

Alexandre Badev

ARTEMA a intégré Alexandre Badev, docteur – ingénieur en génie des matériaux et procédés, il a 15 ans d’expérience en qualité de chef de projets dans des secteurs de pointe (aéronautique, agroalimentaire, automobile, biomédical, électronique…).

En tant que Responsable technique d’ARTEMA :

  • Il assurera des missions de coordination et de développement de l’activité de l’organisation professionnelle dans les domaines techniques, réglementaires et normatifs selon les orientations définies pas ses instances dirigeantes, son Conseil d’Administration et son Président.
  • Il assurera aux entreprises adhérentes une information technique, réglementaire et normative adaptée à leurs métiers.
  • Il apportera les outils et informations nécessaires pour leur permettre de prendre des positions professionnelles.
  • Il assistera les différentes instances techniques d’ARTEMA et leurs Présidents et/ou Rapporteurs dans le cadre de leurs missions.
  • Il assistera les professions à la mise en place d’actions collectives en matière de R & D et en matière réglementaire.
  • Il animera la commission mécatronique.

Pour cela, il s’appuiera sur le réseau ARTEMA :

  • La FIM à laquelle est affiliée ARTEMA en France
  • L’UNM, l’AFNOR, le CEN et l’ISO pour la normalisation
  • Le CETIM et les laboratoires des écoles partenaires d’ARTEMA pour les actions collectives techniques
  • Les commissions ou GT techniques des professions d’ARTEMA
  • Nos Comités Européens spécifiques …

 

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Malgré un jour ouvré de moins en juin, l’indicateur global ARTEMA fait de la résistance – trimestre 2/2022

Les perspectives à 3 mois repartent à la hausse, en revanche l’activité du mois de juin (avec un jour de moins en 2022 par rapport à 2021) recule légèrement et les carnets de commandes se tassent un peu.
Des contraintes pèsent toujours sur nos industriels : pénurie de composants électroniques, hausse des coûts en particulier ceux de l’énergie mais aussi difficultés de recrutement.
Côté secteurs clients, nos professions constatent une légère amélioration pour l’automobile, une accélération de l’aéronautique, une bonne dynamique pour l’Industrie et une certaine stabilité pour le bâtiment.

Comme souvent, le mois de septembre sera important pour connaître l’orientation définitive de l’année 2022 et l’impact éventuel du contexte économique et géopolitique général sur nos professions.

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ARTEMA s’offre une nouvelle image plus dynamique, numérique et durable

Décryptage de ce nouveau logo tourné vers l’avenir

Le dégradé de bleu vers le vert comprend plusieurs significations.

Comme pour le logo bleu et gris à l’époque, des couleurs en adéquation avec l’ère actuelle ont été souhaitées. Il marque le passage d’un monde mécanique (bleu) vers un monde dynamique, numérique et durable (d’où la couleur verte) dont la mécatronique fait partie.

Numérique car la « numérisation » est bien présente dans les professions des adhérents d’ARTEMA, et les travaux de l’organisation professionnelle (mécanique connectée, communication entre les machines, maintenance prédictive, 5G et bientôt le metavers…)

Durable car les industriels d’ARTEMA continuent d’investir pour améliorer leur impact environnemental : leurs usines sont de plus en plus économes en ressources naturelles et énergétiques. De plus, l’éco-conception et l’économie circulaire sont au cœur de leurs développements : allongement de la durée de vie, désassemblage, remanufacturing, réparation, reconditionnement, recyclage… Par nature, la mécatronique intègre toutes ces dimensions.

L’icotype en forme d’étoile présent à gauche du nom ARTEMA est l’icône Mécatronique bien connue des adhérents.  C’est ce qui réunit toutes les professions d’ARTEMA sous la même bannière. Son icotype a donc naturellement été suggéré pour le logo. Sa place : ancrée à gauche au début du sens de lecture symbolise le commencement donc l’origine de l’organisation.

Le logotype (partie texte du logo)

La nouvelle typographie est « Futura » et elle aussi est tournée vers l’avenir par définition. Autrefois en minuscule, le mot ARTEMA s’écrit maintenant tout en majuscule et ce, dans tous types de textes. Il envoie un signal fort, solide et puissant. L’organisation professionnelle confirme son développement et sa volonté de rayonner davantage.

La baseline

Le mot « syndicat » a disparu au profit d’une baseline simplifiée.

Outre la suppression du vocable « syndicat » empreint de connotations, il y a la volonté de marquer l’ouverture vers tous les industriels de la Mécatronique. ARTEMA est ouvert à tous les acteurs de ses professions.

Elle continue à amplifier ses services et ses partenariats vers l’extérieur au bénéfice de ses adhérents (récemment : ouverture d’une plateforme collaborative et d’une plateforme d’achats, création du statut « membres partenaires »).

En conclusion :

ARTEMA devient l’organisation professionnelle des industriels de la Mécatronique pour une industrie dynamique, numérique et durable.

Elle continuera de clamer haut et fort que dans un monde de plus en plus connecté, les composants et sous-ensembles que conçoivent, produisent ou commercialisent ses industriels sont essentiels à l’économie et à l’Industrie.

 

L’Indicateur Global ARTEMA : une tendance toujours positive au 1er trimestre 2022 pour nos professions

La conjoncture à fin mars offre une bonne surprise
Elle conserve un certain élan même si le rythme est moins fort qu’à la fin de l’année dernière. Alors même que la base de comparaison (le premier trimestre 2021) se rapproche de plus en plus du niveau d’avant crise, les facturations comme le carnet et les prévisions du 2ème trimestre campent en zone positive.

C’est un signal encourageant
Plusieurs professions dépassent clairement ce trimestre le niveau de 2019 pour les nouvelles commandes et se rapprochent du niveau d’avant crise pour le chiffre d’affaires France. De gros projets financièrement intéressants reviennent. Les secteurs dynamiques comme le machinisme agricole, l’agroalimentaire, le bâtiment, l’énergie et la plupart des secteurs industriels (machines textiles, machines d’emballage, machines spéciales…) gardent une conjoncture satisfaisante. L’aéronautique poursuit son rattrapage.
Comme au trimestre précédent ce sont les transmissions et systèmes hydrauliques, pneumatiques, mécaniques et mécatroniques qui enregistrent les plus fortes progressions, suivies par les roulements pour l’industrie, les fixations pour le bâtiment, et l’étanchéité pour l’énergie.
Une situation toujours correcte dans l’industrie (hors automobile) se confirme donc pour ce début d’année. Une grande prudence pour avril demeure, car le contexte mondial s’assombrit et un climat d’incertitude s’installe. Le FMI vient d’ailleurs de réviser à la baisse son estimation de croissance mondiale à 3,6 % en 2022.

Les approvisionnements restent très problématiques
L’adaptabilité, la résilience, et la bonne volonté de beaucoup d’acteurs ne peuvent résoudre les multiples problèmes liés aux pénuries. Les délais d’approvisionnement de certains aciers, de l’inox, de l’aluminium s’allongent et leurs coûts s’envolent tout comme ceux des ferrailles, des élastomères (caoutchouc, FFKM, FKM) du PTFE, des palettes, qui atteignent des sommets. Les problèmes déjà existants à la base, n’ont fait qu’empirer avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Les conséquences économiques de la guerre et les sanctions contre la Russie ont généré de nombreuses synergies négatives. L’envolée des prix du gaz a incité certaines fonderies et sidérurgie à réduire voire stopper leur production. Dans toute l’industrie, la recherche de pièces, cartes électroniques, semi-conducteurs, petits éléments d’interface homme-machine est un challenge permanent.
Depuis début mars et encore en avril, la pénurie de semi-conducteurs, de câbles et de faisceaux électriques atteint son paroxysme en causant des arrêts de chaines de production automobile en France et en Europe, parfois pendant plus de 10 jours. La situation dans l’automobile est malheureusement toujours aussi catastrophique et impacte tous les fournisseurs. Si on se base sur les immatriculations, le marché automobile réalise son pire trimestre depuis 40 ans.

Les hausses de prix en cascade affectent l’ensemble des acteurs, l’inflation est bien présente (4,8 % en avril). Dans les analyses des entreprises, il devient crucial dorénavant de bien différencier les évolutions de l’activité elle-même en volume des évolutions du chiffre d’affaires en valeur (avec les effets de la hausse des prix).

Au niveau mondial, l’incertitude sanitaire, est toujours présente, notamment avec la situation sanitaire dans le sud-est de la Chine. Les confinements de Shanghaï et Shenzhen, provoquent l’arrêt de nombreuses usines et font peser des risques sur tout le commerce international.

Dans un tel climat d’incertitude, les industriels restent dans une confiance prudente et envisagent une année positive. Une croissance de +5% comparée à une bonne année 2021 reste à envisager.

 

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ARTEMA se réinvente sur GLOBAL INDUSTRIE 2022

Un nombre constant d’adhérents co-exposants sur le collectif ARTEMA depuis 2018

Pour cette 4ème édition et ce retour en région parisienne tant attendue depuis l’édition annulée de 2020, 12 entreprises adhérentes d’ARTEMA seront représentées sur le collectif de 216 m² :

ADR, Atlanta Drive France, Delta Equipement, Direktin, EPLAN, Harmonic Drive France, Latty International, Mayr, OI technologies, Schaeffler, SKF, Voith turbo.

Un engagement pour la réindustrialisation et le recrutement qui se reflète dans les animations auxquelles prend part ARTEMA

Les adhérents d’ARTEMA conçoivent, produisent ou commercialisent des composants, solutions ou systèmes mécatroniques nécessaires au fonctionnement des machines ou systèmes qui les intègrent. Par définition sans eux, l’industrie moderne ne se développerait pas. L’activité des professions représentées chez ARTEMA est donc essentielle à l’industrie et la réindustrialisation française.

ARTEMA a à cœur de valoriser ses entreprises adhérentes (PME, ETI ou grands groupes) présentes sur le territoire français et qui participent au Made in France.

Aussi pour attirer vers ces professions : étanchéité industrielle, fixations, mécatronique, roulements et guidages linéaires, transmissions de puissance (mécanique, hydraulique, pneumatique), ARTEMA s’engage toute l’année auprès de ses adhérents pour la promotion de leurs professions et l’attractivité de leurs métiers. (Guide des métiers, vidéos, rencontres avec les jeunes…)

Dans la continuité de sa mission, ARTEMA prendra part sur le salon à plusieurs initiatives :

Tous les jours

GI avenir (par GL events) : ARTEMA fera partie d’un parcours de visites (identifiable par un totem GI avenir présent sur son village) afin d’accueillir des jeunes ou des demandeurs d’emploi, objectif : leur présenter les professions et métiers de ses adhérents

Mardi 17 mai :

Vis ton industrie (par le GIM, GL events, La Fabrique de l’Industrie et la DGE) des groupes de collégiens visiteront des stands afin d’être sensibilisés à l’industrie et à ses métiers. Sur le village ARTEMA : Latty, SKF, OI Technologies et l’espace ARTEMA prendront en charge des visites.

Jeudi 19 mai :

GI channels : interview filmée en direct du village ARTEMA à 12h30 retransmise sur une chaîne web dédiée du salon, en présence du président d’ARTEMA : Jean-Claude Reverdell et Laurence Chérillat déléguée générale d’ARTEMA. Elle portera sur la réindustrialisation responsable mais aussi sur la nouvelle identité visuelle d’ARTEMA.

Un cocktail à partir de 18h sera servi sur le village ARTEMA afin de marquer la transition visuelle et identitaire de l’organisation. Partenaires, adhérents, visiteurs de passage sont les bienvenus.

Une transition vers une nouvelle identité, une organisation qui s’affirme

Reconnaissable par son logo bleu et gris depuis sa création en 2007, l’identité d’ARTEMA était depuis restée quasi inchangée…

Sous la volonté de son président, ARTEMA revêtira de nouvelles couleurs, la charte graphique renouvelée sera révélée pour l’ouverture du salon le 17 mai 2022. Des couleurs qui prendront tout leur sens avec le thème du salon. Une rupture avec le passé afin de s’affirmer pour un avenir plus durable et digital.

ARTEMA s’affranchira également de sa désignation historique, sa baseline en sera changée.

Une mutation à découvrir hall 5 allée E 41 BIS sur le design du centre du village ARTEMA.

Lien d’inscription :  https://swll.to/GiParis22

Communiqué de presse téléchargeable ici 

L’Indicateur Global ARTEMA termine l’année sur une hausse

À fin décembre, l’indicateur Global ARTEMA clôt l’année dans une dynamique de croissance.
Les facturations du mois comme les perspectives à trois mois et le carnet convergent ensemble vers un point situé en pleine zone positive. Un signal plutôt encourageant et cohérent avec un 4ème trimestre encore très positif (hors automobile).
Portées par des secteurs comme le machinisme agricole, l’agroalimentaire, le bâtiment, l’énergie et la plupart des secteurs industriels (machines textiles, machines d’emballage, machines spéciales…) les transmissions hydrauliques, pneumatiques et mécaniques enregistrent les plus fortes progressions, suivies par les roulements pour l’industrie, les fixations pour le bâtiment, et l’étanchéité pour l’énergie.
2021 est une année plutôt satisfaisante avec des commandes qui ont dépassé pour plusieurs professions le niveau de 2019. Ce n’est pas encore le cas pour les facturations sur le marché français, en particulier pour les professions qui fournissent majoritairement l’automobile et l’aéronautique (Roulements et Fixations).
Beaucoup d’énergie et de ressources sont mobilisées au quotidien pour dénouer les difficultés d’approvisionnements toujours tendues (semi-conducteurs, matières premières diverses, logistique internationale…).
Hélas, le problème des semi-conducteurs ne semble pas près de se résoudre : après avoir conduit à une année noire pour l’automobile en 2021, les incertitudes pour 2022 sont grandes et des difficultés apparues plus récemment touchent également l’ensemble des entreprises de la mécatronique qui incorporent des semi-conducteurs dans leur produits ainsi que leur clients OEM.
Pourtant, dans un climat d’incertitude sanitaire, de tensions inflationnistes fortes notamment avec la hausse de l’énergie, un certain optimisme demeure, soutenu par les investissements dans l’industrie.
Après une année 2021 favorable, 2022 est attendue en légère croissance par les industriels avec deux objectifs principaux : revenir au niveau d’avant crise pour ceux qui n’ont pu encore y parvenir et recruter les talents nécessaires à leur développement.

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L’indicateur Global Artema est un solde d’opinion qui offre une image de la conjoncture de toutes les professions d’Artema depuis le mois de janvier 2008. Il compte aujourd’hui environ 100 répondants chaque mois.

 

L’Indicateur Global ARTEMA à fin septembre 2021 tient la comparaison avec des mois plus forts

L’Indicateur global ARTEMA continue son repli mais cette baisse technique s’explique avant tout par une comparaison avec des mois proches du niveau d’avant la crise sanitaire (septembre 2020). La conjoncture des professions, dans l’ensemble, continue à fin septembre sur la même tendance favorable observée pendant le 1er semestre.

Les systèmes (hydrauliques, pneumatiques, mécaniques…) vivent toujours une conjoncture un ton au-dessus des composants. Les nouvelles commandes restent toujours bien présentes en hydraulique mobile et industrielle ainsi qu’en transmissions et automatismes pneumatiques où la conjoncture demeure très dynamique comme chez les fabricants de réducteurs.

La situation est plus fragile en septembre pour les roulements industriels, les engrenages, ou les fixations. L’étanchéité, elle, voit l’horizon s’éclairer.

Les fabricants de machines rentrent toujours beaucoup de commandes de leurs propres clients, signes clairs d’investissement encore fort notamment dans le machinisme agricole et les équipements pour le BTP.

La pharmacie, le médical, le « Life science » sont dans une bonne dynamique. À l’exception de l’automobile, l’ensemble des marchés clients se porte d’ailleurs relativement bien. Comparés à la situation passée, le ferroviaire, l’aéronautique, l’oil and gas sont en progression.

Les soucis d’approvisionnement sont toujours prégnants pour l’ensemble des acteurs, clients et fournisseurs. Ils rallongent les délais de livraison ce qui décorrèle parfois de manière spectaculaire les évolutions des chiffres d’affaires des niveaux de commande.

Le manque de composants notamment électroniques atteint également aujourd’hui de plus en plus de secteurs.

En automobile, la situation déjà difficile tourne à la catastrophe. Certains adhérents de pièces embarquées (fixations, roulements ou autres composants) en ont été réduits à mettre en place du chômage partiel en raison des arrêts de ligne ou d’usine des constructeurs dus à la pénurie de semi-conducteurs. Cette pénurie mondiale devrait malheureusement perdurer en 2022. Les plus fins observateurs ne voient pas poindre un retour à une situation normale avant 2023.

Pour les professions d’ARTEMA, la fin d’année sera donc conditionnée par les approvisionnements quels qu’ils soient.

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